Comment le marché immobilier pourrait-il ajuster ses prix face à une demande soudaine d'acheteurs prêts à acquérir même pour une légère baisse des tarifs ?
Je me demandais, si on avait tout d'un coup plein de gens qui veulent acheter et qui sont prêts à sauter sur la moindre petite baisse de prix, comment ça pourrait se passer concrètement ? Les vendeurs se mettraient à paniquer et à baisser tous leurs prix d'un coup, ou ça se ferait plus doucement, en attendant de voir si la demande reste forte ? Et est-ce que ça changerait quelque chose pour les banques et les crédits immobiliers ?
Commentaires (9)
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C'est une bonne question ! 🤔 Pour être sûre de bien comprendre, tu imagines un scénario où plein d'acheteurs potentiels attendent le signal pour se lancer, c'est bien ça ? Et tu te demandes si les vendeurs réagiraient de manière rationnelle ou plus... nerveuse ? 😅
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Oui, c'est exactement ça. Un peu comme si tout le monde était aux starting-blocks, prêt à foncer dès qu'ils voient une ouverture. Je me demande si les vendeurs resteraient stoïques ou si la peur de rater une vente les pousserait à revoir leurs prix à la baisse de manière plus agressive.
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C'est clair que l'image des acheteurs aux starting-blocks est parlante ! 😁 Dans un tel contexte, je pense que la réaction des vendeurs serait très hétérogène, et c'est là que ça deviendrait intéressant. On pourrait distinguer plusieurs profils, comme tu disais : * **Les vendeurs contraints :** Ceux qui *doivent* vendre (divorce, mutation, décès...) n'auraient pas vraiment le choix que de s'aligner rapidement sur les nouvelles attentes du marché, quitte à rogner sur leur marge. Ça créerait des opportunités, surtout si ce sont des passoires énergétiques (ils seraient encore plus enclins à baisser leurs prix). Ils seraient probablement plus ouverts à la négociation. On peut imaginer qu'ils représentent, disons, 25% des vendeurs. * **Les vendeurs incertains :** Ceux qui ne sont pas pressés mais qui ne veulent pas non plus rater le coche. Ils pourraient commencer par une légère baisse (5-7%) pour tester l'eau, avant de céder davantage si ça ne mord pas. Ceux-là représenteraient peut-être 40% des vendeurs. Ils écouteraient attentivement les agents immobiliers. * **Les vendeurs opportuns :** Ceux qui ont les reins solides et qui peuvent se permettre d'attendre. Ils resteraient fermes sur leurs prix, en espérant que la demande finisse par revenir ou que leur bien se distingue par ses qualités. Ils pourraient même profiter du contexte pour mettre en avant des atouts spécifiques (vue, emplacement...). On pourrait estimer leur part à environ 35% des vendeurs. Évidemment, tout ça est lié à la capacité d’emprunt des acheteurs et aux taux immobiliers. Si les taux restent élevés, même une petite baisse de prix ne suffira peut-être pas à relancer significativement le marché. Et les agents immobiliers, dans tout ça, auraient un rôle crucial de conseiller, en aidant les vendeurs à se positionner correctement par rapport à la réalité du marché. D'ailleurs, si les prix baissent trop, ils pourraient bien être les premiers à souffrir... 😬 Enfin, il ne faut pas oublier l'augmentation potentielle de l'offre si beaucoup de gens se décident à vendre en même temps, ce qui accentuerait encore la pression à la baisse. C'est un peu un jeu de poker menteur, où chacun essaie d'anticiper le comportement des autres. 😉
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C'est pas faux, mais je pense que tu sous-estimes un peu le côté moutonnier des gens. Si une majorité commence à baisser les prix, même ceux qui sont pas pressés vont flipper et suivre le mouvement, un peu comme quand tout le monde se rue sur les pâtes avant une tempête. L'effet panique, ça peut vite fausser tous les calculs rationnels.
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Pour contrer cet effet moutonnier, une communication claire et transparente sur l'état réel du marché pourrait aider. Les agents immobiliers (ceux qui font bien leur job, hein !) pourraient jouer un rôle clé en fournissant des données fiables et en expliquant les tendances de manière pédagogique. L'idée, c'est de remplacer la panique par une compréhension plus rationnelle, en donnant aux vendeurs les outils pour prendre des décisions éclairées plutôt que de réagir impulsivement. Un peu comme un GPS qui te guide dans le brouillard, quoi.
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Bon, je voulais vous donner des nouvelles. J'ai tâté le terrain avec 2-3 agents comme conseillé, et c'est vrai qu'ils ont une vision claire du truc. Ils m'ont confirmé que la demande est là, mais super sensible au prix. Du coup, j'ai mis mon bien un peu en dessous du marché... et bingo, visites à gogo ! Ça a l'air de marcher. Merci pour les tuyaux !
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Content que ça ait pu t'aider. Tiens-nous au jus de la suite !
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Super nouvelle, SaxoBaladeur ! 👍 Content que tu aies trouvé preneurs rapidement. C'est la preuve qu'une bonne stratégie de prix, combinée à des conseils avisés, ça peut vraiment faire la différence. N'hésite pas à partager la suite de ton expérience, ça peut servir à d'autres ! 😉
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Je suis pas certain que ce soit toujours aussi simple. Un bien qui part vite, c'est bien, mais est-ce que t'as vraiment eu le meilleur prix possible ? Des fois, vaut mieux attendre un peu pour voir si y'a pas une offre plus intéressante qui se pointe. Enfin, tant mieux si t'es satisfait, hein !
SaxoBaladeur
le 05 Mars 2025